Pour assurer la ventilation d’un bâtiment, le moyen le plus simple est la ventilation naturelle, qui exploite la différence de pression entre l’intérieur du bâtiment, la façade exposée au vent et celle qui est abritée. Cette différence de pression permet l’entrée d’air. Selon ce principe, la ventilation dans les espaces résidentiels ou les bureaux est généralement assurée par des infiltrations d’air à travers de petites ouvertures dans les murs du bâtiment, notamment autour des fenêtres et des portes. Pour aérer une pièce, on crée une ouverture au niveau bas (en dépression) et au niveau haut (en surpression) : cela crée un appel d’air. Ainsi, si la température extérieure est inférieure à celle de la pièce, l’air pénètre par l’ouverture basse et sort par l’ouverture haute.
Ce système de ventilation peut parfois être réalisé à l’aide de conduits intégrés dans les murs, dotés de grilles d’aération et éventuellement de filtres. Cependant, une telle ventilation peut être insuffisante et dépend en partie des conditions atmosphériques variables. De plus, étant donné que l’air "frais" entre par le bas, cette technique ne répond pas aux normes d’hygiène et n’est pas confortable pour les occupants de la pièce. C’est pourquoi la plupart des locaux sont équipés de systèmes de ventilation plus sophistiqués.
Les ingénieurs estiment qu’une ventilation adéquate nécessite un renouvellement total de l’air de la pièce deux à trois fois par heure. Pour assurer une telle ventilation, il est généralement nécessaire d’installer des dispositifs mécaniques qui augmentent le débit d’air naturel. On parle alors de ventilation forcée.